la vie au quotidien avec une malade qui est au début de sa longue maladie est à mes yeux très pénible, ily a en effet, le refus de tout, ma mère a 84 ans, elle est plongée le plus souvent dans son passé, mais par contre, encore très consciente, sur la majoritè des choses, c'est une lutte permanente, pour mon mari et moi, elle refuse qu'une personne vienne la garder de temps en temps la nuit, refus de sortir, elle pense que son entourage exagère sur ses abscences de memoire, qu'elle n'est pas folle, elle croit se laver, alors que le minimum est fait, se laver les cheveux c'est un drame, si nous l'affrontons, elle ne mange plus, elle pique des crises d'angoisses, cette maladie mange la vie des aidants. nous sommes comme en prison avec elle, il faut toujours faire en fonction d'elle, quand l'on a des enfants qui sont loin, qui ont besoin de vous, vous ne pouvez pas. vous deplacer sans reflechir, il y a toujours et avec maman comment allons nous faire, c'est pesant . la vie de couple n'est plus la même, nous devenons tristes, et nous avons peur parfois qu'elle nous entraine dans sa demence, il faut être des saints pour supporter cette maladie, nous faisons ce que nous pouvons.
En raison de sa maladie qui aboutira très certainement à un placement plus tard, mon souhait qu'elle s'endorme pour toujours dans son sommeil.
culpabiliser nous le faisons je crois un peu tous, et pourtant il n'est pas normal pour des gens sains d'esprits de vivre avec une personne demente.
Il faut penser aux petits enfants aussi. Pour nous que ma mère ait plus de moments de luciditè que de delire, la rend malheureuse souvent et pour nous, nous empêche de lui imposer des choses qui nous soulageraient.
C'est vraiment une maladie qui touche toute la famille. Il faut faire au jour le jour avec eux, c'est usant.
bon courage à ceux qui sont dans notre cas.
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